Charles de Sibert de Cornillon

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Charles de Sibert de Cornillon
Fonctions
Conseiller d'État
-
Président du conseil général du Gard
-
Conseiller général
Canton de Nîmes-2
-
Secrétaire général du ministère de la Justice
-
Charles-Sylvestre Rieff (d)
Jean-Baptiste Lascoux (d)
Directeur des affaires criminelles et des grâces
-
Charles-Sylvestre Rieff (d)
Procureur général
Cour d'appel de Limoges
-
Napoléon Henneau (d)
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes
Fernand Verdier (d)
Achille Grelleau (d)
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes
-
Joseph Monier des Taillades (d)
Alphonse Boyer (d)
Procureur de la République
Tribunal civil de Carpentras (d)
-
Charles de Saint-Vincent-Dubois (d)
Casimir Liquier (d)
Procureur de la République
Tribunal civil d'Apt (d)
-
François Ollivier (d)
Laurent Empereur (d)
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
Nom de naissance
Charles Louis Adolphe de Sibert de CornillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Charles-Louis de Sibert de Cornillon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles de Sibert de Cornillon, né le à Wethersfield (Connecticut) et mort le , est un avocat, magistrat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un héros de la guerre d'indépendance des États-Unis, Charles Louis Adolphe de Sibert de Cornillon naît le à Wethersfield.

En 1822, il prête serment comme avocat[1], puis entre en 1823 dans la magistrature comme substitut du procureur de la République près le tribunal civil d'Avignon[2]. Il passe procureur à Apt en 1825, puis à Carpentras en 1826[2].

En 1830, il refuse de se rallier à Louis-Philippe[1] et démissionne de la magistrature et revient au barreau de Nîmes. Entre 1837 et 1838, puis en 1842, on le retrouve bâtonnier de l'ordre des avocats[3].

En 1843, sollicité par le gouvernement dont fait partie François Guizot, son compatriote nîmois[1], il reprend toutefois du service comme avocat général à Nîmes[2]. Il est révoqué après la Révolution de 1848, mais devient l'année suivante procureur général à Limoges[2]. Il est ensuite nommé à l'administration centrale, occupant successivement les postes de directeur des Affaires criminelles et des Grâces (1851), puis de secrétaire général du ministère de la Justice (1851-1859)[2].

En 1859, il est nommé au Conseil d'État.

En 1856, il est élu conseiller général du Gard pour le 2e canton de Nîmes. Entre 1857 et 1864, il préside le conseil général.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Vapereau 1858.
  2. a b c d et e Jean-Claude Farcy et Rosine Fry, « Fiche Magistrat : Charles Louis Adolphe SIBERT DE CORNILLON (DE) », Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS).
  3. Michel Jouve, Le Palais de justice de Nîmes, Nîmes, Debroas-Duplan, 1901, p. 162 (BNF 34124910) [lire en ligne].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]